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Photo du rédacteurFrederic Babeux

Gestion des risques financiers: Protégez votre clinique dentaire

Comme dentiste propriétaire d'une clinique dentaire, vous êtes exposés à différents risques financiers. Il est important de bien les identifier et lorsque possible réduire ou transférer ce risque d'affaires.


Dans cet article, nous allons explorer les deux principaux risques qui pourraient vous toucher personnellement, soit la maladie et le décès. Chaque risque comporte son lot de difficultés à gérer mais nous vous présenterons quelques pistes de solutions.


Risque de maladie:


Comme dentiste, vous êtes exposés à un environnement de travail qui est demandant physiquement et mentalement, vous travaillez assis pendant de longues heures dans des positions qui ne sont pas toujours ergonomiques, rester concentré pendant de longues périodes et transiger avec des clients de plus en plus demandant. Les blessures au cou, dos, épaules, mains et poignets sont très fréquentes et malheureusement, la dépression et l'épuisement touchent encore aujourd'hui plusieurs dentistes.


En plus de l'environnement de travail difficile, plusieurs dentistes propriétaires doivent également jongler avec un endettement important, soit parce qu'ils ont procédé à des améliorations locatives, remplacé leurs équipements, acheté une deuxième clinique ou agrandi leur location actuelle pour y accueillir plus de salles afin d'avoir une plus grande croissance.


Vous êtes-vous déjà demandé ce qui arriverait à votre clinique si vous deviez tomber malade ou invalide pendant plusieurs mois ou pire, plusieurs années? Est-ce que la clinique et vos associés peuvent se passer de vous sur un tel délai? Dans la majorité des cas, la réponse est non.


Heureusement, il existe différents types d'assurance pour couvrir cette situation. Parmi ces assurances, on y retrouve l'assurance invalidité, l'assurance frais généraux, l'assurance rachat de parts et l'assurance maladie grave.


Risque de décès:


S'il y a bien une certitude dans la vie, c'est que nous allons tous mourir un jour. Comme propriétaire d'une entreprise, votre décès engendre plusieurs problèmes. Premièrement, des problèmes d'un point de vue opérationnel, c'est à dire, qui vous remplacera dans vos fonctions quotidiennes de dentiste? Deuxièmement, qui paiera les dettes et le loyer après votre décès? Troisièmement, il ne faut pas négliger l'impact de l'impôt lié à la disposition potentielle de vos actions.


Pour un dentiste seul:

Les activités de la clinique s'arrêtent immédiatement, vos employés se retrouvent sans emploi. Si vous aviez un loyer ou des dettes, les chances sont que ce sera votre succession qui devront les acquitter. Si vous n'avez pas de conjoint(e), il faut aussi penser à l'impact fiscal d'une disposition présumée des actions de votre compagnie opérante. De plus, dans l'éventualité où votre succession pensait vendre la clinique, elle verra probablement sa valeur marchande grandement réduite puisqu'elle n'est plus en opération.


Pour un dentiste avec des associés:

Votre charge de travail ne peut généralement pas être absorbée à 100% par vos associés, la clinique pourrait donc voir son revenu être réduit temporairement, jusqu'à l'arrivée d'un dentiste supplémentaire. Même si votre charge de travail pouvait être absorbée par vos associés, il ne faut pas négliger le risque d'épuisement de ces derniers, car rares sont les cliniques qui peuvent perdre un dentiste et assumer sa charge de travail à long terme.


Dans un deuxième plan, les charges fixes comme le loyer et les dettes doivent être couvertes avec un producteur en moins (donc normalement, moins de revenus). Vous en conviendrez que ce n'est pas idéal et qu'il faudra rapidement trouver un remplaçant.


Il faudra également voir au rachat de vos actions par vos associés ou par une tierce partie (j'espère que vous avez une convention d'actionnaire!). Votre succession ne voudra probablement pas être impliquée dans la gestion quotidienne de la clinique et vos associés ne voudront probablement pas que votre succession observe leurs moindre faits et gestes. Il est commun de voir dans les conventions d'actionnaires que la valeur des actions devra être évaluée par une firme professionnelle.


Ensuite, si vous n'avez pas de conjoint(e) à qui vos actions seront roulées (sans impact fiscal), il faudra aussi prévoir des liquidités pour payer l'impôt sur la disposition présumée à la juste valeur marchande.


Une police d'assurance vie est donc un excellent outil pour réduire votre risque financier et simplifier le règlement de votre succession pour vos héritiers.


Gardez l'œil ouvert pour un prochain article qui viendra expliquer chaque assurance mentionnée plus haut.


Par Frédéric Babeux

Gestionnaire de Portefeuille Adjoint

Conseiller en Sécurité Financière



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